/fdata%2F3392556%2Favatar-blog-1126872362-tmpphpepNsL7.jpg){kind=avatar}
Et oui on a vraiment franchi les Alpes à vélo !!! C’est vrai, au départ, j’avais émis l’hypothèse qu’on fasse du stop et qu’on se fasse prendre soit par un camping-car soit par un poids-lourd mais bon certaines copines m’ont dit qu’on ne risquait de prendre que Jean et mon père m’a dit qu’il allait prévenir la journaliste qui nous a interviewé avant le départ…..du coup, après s’être arrêté pendant 3 jours pour fêter les 28 ans de Jean le 28 juillet, on s’est dirigé vers le col de Larche : 1991m (éh presque 2000m quand même !).
Quand on a vécu le col de Larrau (Pays Basque), il faut dire que tout semble plat..20km à 4% environ et nous voilà au sommet sous un soleil de plomb : on sent déjà le risotto de Denise et les pâtes au pesto de sa mère…hum..miam…miam
Petit changement architectural autour de la ville de Cunéo, les maisons de couleur vive sont quelque peu vétustes. On trouve après Cunéo, de nombreuses maisons en brique provenant de l’argile du fleuve le Pô.
On n’a pas encore ouvert notre bouquin reprenant les bases de 12 langues dont l’italien mais on se fait comprendre et on continue à « montar la teinda en la terrena ». On a décidé de remonter la région du Piémont pour rejoindre Bergame pensant trouver un membre de la famille de Juanito.
Dans la région du Piémont, on nous a souvent dit que les piémontaises ressemblaient aux françaises ainsi que la langue : il est vrai que leur dialecte a beaucoup de mots communs avec notre langue : au cours d’une plancha avec Denise et Emanuele et leurs amis, on a pu s’en rendre compte effectivement grâce à 1 de leurs amis qui le parlait encore..
Eh oui il arrive qu’on sonne de temps dans de bonnes portes et Denise et Emanuele nous ont reçu 3 jours. Couple très sympa, Emanuele est un anthropologue, philosophe, Denise psychologue de formation. Ils vivent à Moriondo petit bled non répertorié sur les cartes où Denise s’occupe de ses 2 petits et Emanuele travaille dans une boutique avec son père. D’une humilité et d’une gentillesse extraordinaire, il nous a été très agréable de pouvoir avoir le point de vue d’Italiens sur leur pays….Ils ont une alimentation très saine, priviligient les aliments bio voire certifiés par la salvia.C’est pas forcément un détail car encore une fois on retrouve une valeur d’écoconsommateurs qui préviligient la qualité et la proximité à la globalisation. Emanuele étudie la biodynamique permettant entre autres de revenir à des techniques d’agriculture ne faisant pas appel aux machines et énergies.
D’une façon générale, on a pu remarquer dans la plupart des familles chez qui on est allés que les Italiens privilégient des produits faits en Italie quitte à payer plus cher et consomment surtout des produits bio. On trouve moins de supermarchés mais plus de petits commerces spécialisés. Après on ne peut pas généraliser mais c’est l’impression que ça nous a donné. De même, on peut remarquer de nombreuses petites exploitations agricoles contrairement en France où les petites exploitations agricoles sont de – en – nombreuses. Les différentes générations y cohabitent où « il capo » demeure le grand père.
« Vite vite mangez vite tant que c’est chaud, c’est meilleur quand c’est chaud !! hihihi en rigole son épouse » éh oui Ermes nous conseille de vite manger les pâtes au pesto et le lendemain les pizzas parce qu’après c’est moins bon ! il en paraît même stressé s’en amuse son épouse.
L’hospitalité c’est si bon…Merci à Emilia, d’une générosité énorme qui nous a laissé sa chambre pour la nuit et à été d’une grande chalorosité, qualité pas très visible chez ces Italiens du Nord qui ne manquent pas d’hospitalité mais avec une certaine réserve pour la plupart (heureusement il y a eu des exceptions …)
Et puis on s’est dirigé vers Venize voir les gondoles : c’est beau !!
